Représentant l’un des organes nobles par excellence. Les yeux sont de loin l’outil de sens le plus important. La perception visuelle conditionne le développement moteur et cognitif de l’enfant et permet les nombreuses activités de l’adulte. Elle influe donc fortement sur la qualité de vie du sujet. C’est pourquoi il est primordial de comprendre le fonctionnement normal de l’œil, dont le phénomène de réfraction, afin de pouvoir déceler les troubles oculaires.

Qu’est-ce que la réfraction ?


La réfraction est un phénomène physique de déviation des ondes lumineuses lorsque celles-ci traversent une interface de deux milieux de réfringence inégale (ayant des indices de réfraction différents). Cette surface est dite dioptre. L’indice de réfraction est un paramètre propre à chaque milieu.
Dans un milieu transparent et homogène, le faisceau lumineux se déplace en ligne droite. Mais lorsqu’il rencontre un dioptre, sa direction se modifie. Il est dit convergent lorsqu’il se dirige vers un point de focalisation ou divergent s’il émane de ce point. Cette déviation est appelée réfraction.
La réfraction oculaire se définit alors par l’ensemble des déviations que subit un rayon lumineux incident à sa traversée de l’œil. En effet, celui-ci contient un appareil dioptrique constitué par la succession de deux milieux transparents d’indices différents (la cornée et le cristallin).
Ces deux éléments jouent un rôle majeur dans la réfraction de l’œil. Ils dévient les rayons lumineux pour les focaliser sur la rétine, organe photosensible de la vision.
L’accommodation est la capacité de l’œil à s’adapter afin d’assurer une netteté des images. Elle se fait grâce à la contraction du muscle ciliaire qui induit un changement de taille du cristallin afin de pouvoir rediriger le point focal sur la rétine.

Les troubles de la réfraction de l’œil


Dans les conditions normales, pour un œil emmétrope (sans anomalies de réfraction) les rayons lumineux sont focalisés sur la rétine après avoir été réfractés par la cornée et le cristallin. Il en résulte une image nette sans efforts d’accommodation.
Au cas contraire, pour un œil dit amétrope (qui présente une anomalie de réfraction) le résultat de la déviation de rayons par l’ensemble cornée-cristallin ne se situe pas sur la rétine. Il se trouve soit en avant ou en arrière de celle-ci, ce qui provoque une vision floue.
Il existe plusieurs défauts de réfraction oculaire. Les plus courants sont :

  • La myopie : C’est le trouble le plus fréquent mondialement. Il se définit par une mauvaise vision de loin. L’image se forme en avant de la rétine suite à un excès de convergence ou à une grande longueur de l’œil par rapport à sa convergence.
  • L’hypermétropie : Contrairement au myope, l’hypermétrope possède un globe oculaire court ou pas assez convergent. Cela induit une formation de l’image en arrière de la rétine et donc une mauvaise vision de près.
  • L’astigmatisme : les rayons lumineux ont différents points de focalisation sur la rétine. Cette anomalie de projection va générer une image floue aussi bien de près que de loin.
  • La presbytie : C’est une diminution physiologique progressive du pouvoir accommodatif qui est dû au vieillissement. Le presbyte éprouve des difficultés en vision de près. Quant à la vision de loin, elle n’est pas affectée.
  • L’examen ophtalmologique


Il est important d’effectuer des contrôles réguliers. Au centre Ophtalmologique OCULUS, le dépistage précoce des troubles de la réfraction, est l’une de nos préoccupations, la prise en charge adéquate aura pour but de corriger l’anomalie le plus tôt possible pour éviter l’aggravation de la maladie.
L’examen de réfraction de l’œil permet la détermination et la quantification de l’importance de l’amétropie. Celle-ci est mesurée grâce à une machine appelée auto-réfractomètre et est donnée en dioptries. Cet examen est complété par un examen d’acuité visuelle qui déterminera avec précision le degré de correction optique. Il consiste en le port d’une monture sur laquelle des verres correcteurs de puissance variable seront insérés.

Comment traiter un défaut de réfraction ?


Il existe plusieurs méthodes de traitement. Le choix dépendra du trouble du patient, de son intensité et de ses préférences.
La correction optique : Elle s’effectue grâce à des lentilles de contact ou des lunettes de vue. Le type de verre dépendra du trouble du patient (sphériques divergents pour la myopie, sphériques convergents pour l’hypermétropie et la presbytie, et enfin cylindriques pour l’œil astigmate).
Le laser Excimer selon différentes techniques (LASIK, PRK et SMILE) est la tendance du moment. Il modifie la courbure du cristallin, corrigeant ainsi son défaut réfractif sans avoir à porter des lentilles ou des lunettes.
Différents procédés chirurgicaux peuvent également être utilisés (remplacement du cristallin, implantation de lentilles intraoculaires… Etc.).

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